Le syndrome du canal carpien

Publié par SEO760080 le

Le syndrome du canal carpien

En bref

Il correspond à la compression du nerf médian au niveau du poignet. Le nerf médian assure la sensibilité des pulpes du pouce, de l’index et du majeur. Il assure également l’innervation motrice de certains muscles du pouce, les muscles thénariens.

Les symptômes

Au tout début, les signes sont subjectifs à type de fourmillements, engourdissements, douleurs dans les trois premiers doigts de la main, voire des douleurs ascendantes vers l’avant-bras et le coude. Ces signes peuvent être accentués en deuxième partie de nuit (vers 3h du matin). Plus tardivement, on peut noter une perte de force dans la pince pollici-indexielle avec lâchage des objets.

A l’examen, on retrouve des signes objectifs comme un trouble de la reconnaissance des petits objets les yeux fermés (aiguille, bouton ) et une amyotrophie (diminution du volume musculaire) du pouce. La pression du nerf médian ou la mise en flexion forcée du poignet provoque ou accentue les signes subjectifs.

Les examens complémentaires

Radio du rachis cervical afin d’éliminer une compression du nerf médian à son origine.

EMG (électromyogramme) pour mesurer l’influx électrique transmis par le nerf. Cet enregistrement étudie la vitesse de conduction sensitive et motrice du nerf et permet de localiser le niveau de la compression.

Le traitement médical

Attelle nocturne, infiltration de corticoïdes, chirurgie.

Qu’en pense l’étiopathe ?

Il y a deux types de syndrome du canal carpien :

-le « vrai syndrome » : quand il y a une compression effective du nerf médian sur son trajet.

-le « faux syndrome » : quand les signes cliniques ressemblent à ceux du syndrome du canal carpien alors qu’il n’y a pas de compression du nerf et que les traitements médicaux classiques sont impuissants.

C’est le « faux syndrome » qui nous intéresse en étiopathie. Ainsi, de nombreux patients se font opérer après échec des traitements médicamenteux classiques, sans qu’il y ait compression du nerf médian et les symptômes persistent après l’intervention voire s’aggravent. Dans ce cas la cause réelle n’a pas été traitée. En étiopathie, nous réduisons les blocages mécaniques cervicaux et/ou du membre supérieur à l’origine d’un dysfonctionnement du nerf médian.

Remarque : lorsque les fourmillements concernent tous les doigts, la causalité est tout à fait différente puisque nous l’avons vu le nerf médian n’innerve que les trois premiers doigts. L’étiopathe identifiera dans ce cas une cause neuro-vasculaire qu’il réduira par une technique manuelle adaptée.

Le traitement étiopathique permet d’éviter la récidive ainsi que la bilatéralisation du syndrome.

Catégories : Par défaut