L’endométriose : une solution ?

Publié par SEO760080 le

L'ENDOMETRIOSE : une solution ?

Qu’est-ce que c’est ?

C’est une maladie inflammatoire chronique de l’appareil génital féminin. Elle correspond au développement de la muqueuse utérine, l’endomètre, en dehors de l’utérus colonisant d’autres organes. Les cellules endométriales qui ont migré sont sous l’influence des hormones ovariennes comme toute cellule endométriale, d’où le caractère cyclique des douleurs. On peut retrouver des foyers d’endométriose dans l’utérus (adénomyose), sur les ovaires (potentiel obstacle à la fécondation), les trompes (favorisant les GEU : grossesses extra-utérines), sur la face externe des anses intestinales, au niveau de la vessie, du vagin et plus rarement sur les poumons et le cerveau. L’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer.

Quels sont les symptômes ?

On retrouve des douleurs pelviennes aiguës au moment des règles, des dyspareunies (douleurs lors des rapports sexuels), des ménorragies (règles longues et abondantes), et parfois une infertilité voire une stérilité. Il peut aussi y avoir des douleurs à la miction et/ou à la défécation. Le diagnostic se fait par coelioscopie après analyse du tissu endométrial prélevé au cours de l’acte chirurgical. Attention donc aux diagnostics rapides uniquement fondés sur la présence de douleurs pelviennes au cours des menstruations.

Comment ça se passe ? Quel est le mécanisme ?

Au cours des règles, du sang peut passer par les trompes et parvenir à la cavité abdominale (sur le péritoine) transportant avec lui des fragments d’endomètre voire des cellules pluripotentes capables de générer de nouveaux foyers endométriosiques. Il faut savoir que 90 % des femmes présentent des saignements rétrogrades et que seulement 10% développent de l’endométriose (chiffres de l’INSERM). Pourquoi alors certaines femmes développent de l’endométriose et d’autres non ? Quelle est la cause du développement de cette pathologie ?

Que dit la médecine allopathique ?

Les causes évoquées sont génétiques et/ou environnementales. Une variation d’une vingtaine de gènes serait retrouvée chez les patientes atteintes d’endométriose qui n’expliquerait à peine 6 % des cas. D’autres études sont actuellement en cours. En ce qui concerne l’environnement, les scientifiques s’interrogent sur le rôle des perturbateurs endocriniens et des acides gras polyinsaturés. Autrement dit, une grande incertitude persiste aujourd’hui quant à la causalité de cette pathologie.

Les traitements utilisés sont : le traitement hormonal destiné à supprimer les règles (la femme a souvent moins de douleurs puisqu’elle n’a plus de cycle naturel mais la cause n’est pas traitée) et le traitement chirurgical pratiqué en cas d’infertilité et/ou de symptômes handicapants.

Que dit l’étiopathe ?

Les saignements rétrogrades et les cellules endométriales déversés au cours des cycles dans le péritoine sont normalement éliminés par ce dernier. Si elles ne le sont pas c’est que le péritoine n’exerce pas correctement sa fonction d’élimination de ces déchets menstruels. Il est donc nécessaire de régulariser la fonction du péritoine et des organes qui permettent l’installation de ces cellules afin d’éviter la formation de foyers d’endométriose.

Le travail de l’étiopathe consiste à lever les lésions circulatoires siégeant au niveau abdomino-pelvien par des techniques manuelles douces, ainsi que les blocages articulaires lombo-sacrés. Les interventions ont pour but de réduire les foyers d’endométriose déjà installés et d’empêcher la formation de nouveaux. L’étiopathe permettra alors de régulariser le cycle menstruel, de supprimer les douleurs pelviennes, les dyspareunies et de restaurer la fertilité des patientes.

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